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BARDOT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1367 « bête de somme, petit mulet, produit du cheval et de l'ânesse » (Prost, Inv. mobil. d. ducs de Bourgogne, I, no798 dans Barb. Misc. 13 : .i. chevaul fauveaul et .i. bardot, que li diz Jehanz chevoiche); spéc. « mulet qui marche en tête et porte le muletier, autrefois affranchi des droits de péage »; d'où xvies. passer pour bardot « sans payer, par-dessus le marché » (Brantôme, Cap. estr., Charles Quint, I, 45 dans Hug.); 1740 (Ac. : On appelle figurément, Bardot, dans une Compagnie, Celui sur qui les autres se déchargent de leur tâche); 2. 1704 impr. (Trév.). Empr. (de même que l'ital. bardotto « mulet » et l'esp. albarda « bât ») à l'ar. barda'a « couverture de selle » (barde2*), peut-être par l'intermédiaire du prov. bardo « sorte de bât » (cf. le dér. bardon, 1360 dans Pansier, t. 3); suff. -ot*. − L'hyp. de J. Brüch dans Z. rom. Philol., t. 55, pp. 643-45, reprise dans EWFS2, qui consiste à faire dériver bardot du prov. *bordot, lui-même empr. au b. lat. burdonem « mulet » (Ulpien, Dig., 32, 49 dans TLL s.v., 2248, 35) [d'où aussi l'a. fr. bordon, burdun « bardot », ca 1170, Rois dans Gdf.], ne semble pas à retenir, les formes très rares du type bordot relevées par FEW t. 19, p. 24 (dial. de l'Aveyron et de Die) étant prob. des formes issues de bardot par assimilation vocalique. L'hyp. d'un empr. à l'ital. bardotto « mulet » (Sar., p. 47; Wind, p. 164; Dauzat 1968) semble à écarter, ce mot n'étant attesté que dep. le xviies. (1612, Vocab. della Crusca ds Barb. Misc. 13).