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BARBARE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1308 subst. masc. plur. « les étrangers à la civilisation » (Ystoire de li Normant, trad. Aimé, 71 dans Quem. : li Arabi et li Barbare); 1650 « (homme) rude et cruel [d'apr. Rich.] » (D'Ablancourt [César] dans Rich. 1680 : Arioviste étoit un barbare furieux et temeraire); 2. 1308 adj. « des étrangers » (Ystoire de li Normant, trad. Aimé, 2, 26 dans Quem. : lengue barbare); 1580-92 « inculte, non civilisé » (Montaigne, liv. I, ch. XXXI dans Gdf. Compl. : Or je trouve pour revenir a mon propos, qu'il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation); xviies. ling. « qui choque, qui est contraire aux règles » (Boileau dans Trév. 1704 : D'un seul nom quelquefois le son dur, ou bizarre Rend un poème entier ou burlesque ou barbare). Empr. au lat. barbarus « étranger » d'apr. l'usage gr., en parlant des Romains (Plaute, Mil., 211 dans TLL s.v., 1735, 63), puis de tous les autres peuples (Plaute, Rud., 583, ibid., 1753, 71); au fig. « rude, inculte, grossier » (Plaute, Bacch., 121, ibid., 1739, 8); en partic. rhét. (Cicéron, Orat., 157, ibid., 1739, 83); le lat. est lui-même empr. au gr. β α ́ ρ ϐ α ρ ο ς « étranger, c.-à-d. non grec » puis « incorrect, grossier, non civilisé » (Liddell-Scott).