BANDIT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1621
bandi (
N. Benard,
Voyage de Hierusalem et autres lieux de la terre, 6 dans
Quem. : [le voyageur en Italie] peut toujours beaucoup et à toutes heures [estre] en danger d'estre volé par les
Bandis de la Savoye, de Piedmont, du Milanois et autres lieux); 1663
bandit (
M. Thévenot,
Relations de divers voyages..., I,
Relation de la Cour du Mogol par le Capitaine Hawkins, 4,
ibid. : Il [le Grand Mogol] est principalement fort severe à punir ceux qui souffrent des
Bandits dans leurs Gouvernemens); 1690 (
Fur. :
Bandit. Exilé, voleur, assassin, qui court le pays à main armée).
Empr. à l'ital.
bandito (
Kohlm., p. 31;
Brunot t. 3, p. 220;
Nyrop t. 1, § 43 et 66) attesté au sens littéral de « banni, hors-la-loi » dep. av. 1533 (
Arioste [1474-1533] 803 dans
Batt.) et au sens de « malfaiteur, vaurien » dep. 1686 (
Baldinucci, I-94,
ibid.). L'ital.
bandito est le part. passé substantivé de
bandire « proclamer, proscrire, bannir » empr. au got.
bandwjan « faire signe », dér. de
bandwo « signe » autre forme de
bandwa «
id. » (
bande* « troupe »), v.
Feist, p. 79.