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BAILLI, IE, BAILLIF, IVE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− Subst. masc. 1. Av. 1160 instit. « officier royal au nom duquel la justice se rendait dans l'étendue d'un certain ressort » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 4222), terme hist. dep. la fin de l'Ancien Régime; ca 1300 gén. « celui qui gouverne » (Roncisvals, éd. J.-L. Bourdillon, Paris, 1841, p. 21 ds Littré : Li rois qui d'Espaigne ert baillis), attest. isolée; 2. 1694 (Ac. : Bailly est aussi une dignité dans l'Ordre de Malte); 3. 1835 (Ibid. : Bailli, se dit encore dans quelques parties de l'Allemagne et en Suisse, de Certains magistrats préposés à l'exécution des lois. Le grand bailli de Zurich). B.− Subst. fém. 1275-80 « femme de bailli » (J. de Meung, Rose, éd. Fr. Michel, 12519 ds T.-L. : Ces baillives, ces chevalieres, Ces borgoises cointes et fieres); 2emoitié xviies. baillie (La Fontaine ds Trév. 1752). Soit dér. de l'a. fr. baillir (de bail*), « administrer » xies. (Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 74a ds T.-L.); la forme baillif étant dér. du rad. baill-; suff. -if, -ive; soit empr. au lat. bajulivum. Baillif est la forme rég. du cas régime sing.; la forme franc. du cas sujet est baillis, la forme pic. baillius. De baillis est tiré un cas régime anal. bailli d'après les part. passés is/i (cueillis/ cueilli), une fois que ceux-ci ont remplacé les formes iz/it (< itus/ itum); après la disparition du cas sujet, généralisation rég. de bailli, forme du cas régime.