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BAH, interj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1170 ba interj. marquant le doute (Rois, p. 36, Ler. de Lincy ds Gdf. : Mais les fiz Belial distrent entre sei : Ba! purrad nus cist de nos enemiz salver?), attest. isolée; non attesté dans les dict. jusqu'à 1823, Boiste; 2. ca 1200 ba interj. marquant refus, négation, mécontentement (Aucassin et Nicolette, éd. H. Suchier, 10, 45 ds T.-L. : Pere, fait Aucassins, ne m'alés mie sermonant, mais tenés moi mes covens. − Ba! Quex covens, biax fix?); seulement dans ce texte et non attesté dans les dict. jusqu'à 1823, Boiste; 3. 1216 ba interj. marquant l'étonnement (R. de Clary, Constantinople, éd. Hopf, 101 ds T.-L. : ba, seigneur, dene connissiés vus que che fust chi femme Kyrsaac? ... Ba, dene me connissiés vus?) − 1285, J. Bretel, Tournois Chauvency ds T.-L.; non attesté dans les dict. jusqu'à 1823, Boiste; 4. 1794 bah interj. marquant l'indifférence (Fabre d'Églantine ds Lar. 19e: ... Malgré vous et les vôtres, On vous fera bien voir... − Bah! j'en ai bien vu d'autres). Onomat., imitant les cris d'étonnement, etc., dans la lang. parlée; à rapprocher du verbe batare « bayer* » dér. d'une onomat. de forme voisine, exprimant l'étonnement dans diverses lang. i.-e. (cf. IEW, s.v. bata-).