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BÂCLER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1292 « fermer une porte ou une fenêtre au moyen d'une traverse de bois » (Taille de Paris pour 1292 ds Gdf. Compl. : Renost qui bacle), attest. isolée; av. 1596 « fermer » (Vigenère cité ds DG : Ils baclent et estoupent sa bouche); [1416 indirectement attesté par son antonyme desbacler mar. « dégager un port en faisant sortir les bâtiments déchargés pour faire place aux bâtiments chargés qui arrivent » (Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., VIII, 562 ds Barb. Misc. t. 1, no3)]; 1690 en partic. (Fur. : Bacler [...] Il s'est dit originairement des ports, et ensuite de toutes sortes de passages et d'ouvertures, comme de portes de boutiques, de fenêtres. En temps de guerre on bacle les ports); 2. 1680 fig. (Rich. : Bâclé [...] Fait, réglé, arrété. Cela est bâclé). Orig. incertaine. L'étymon le plus vraisemblable paraît être un lat. vulg. *bacculare dér. de *bacculum, var. de baculum « bâton » (FEW t. 1, p. 201a; Bl.-W.5; Dauzat 1968), bien que l'attest. relativement tardive du mot fr. (la valeur de l'ex. isolé de 1292 est mise en doute par A. Pruvot ds Fr. mod., t. 22, p. 129) ne vienne pas confirmer cette hyp.; l'intermédiaire du prov. baclar « fermer » (A. Thomas ds Romania, t. 26, p. 427) non attesté av. 1535 (Rayn.) est possible mais incertain. L'hyp. proposée par Barb. Misc., t. 1, no3; Valkh., p. 51, d'un empr. au néerl. bakkelen « geler superficiellement » (Woordenboek der Nederlandsche taal, II, 886 cité par Valkh.) fréquentatif de bakken, backen, attesté en m. néerl. au sens de « coller fortement, attacher » (Verdam, s.v. backen) convient bien du point de vue sém. (l'évolution « coller » > « fermer » n'étant pas invraisemblable) mais fait difficulté étant donné que bakkelen n'est pas attesté en m. néerl. mais en néerl. mod. et seulement au sens de « geler superficiellement » et non au sens du mot de base bakken.