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AVOCAT1, ATE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1170 subst. masc. fig. « homme dont la profession est de plaider, défenseur » (B. de Ste Maure, Ducs Normandie, II, 4658 ds Gdf. Compl. : [d'un roi] Avocaz de sainte Eglise); 1remoitié xiiies. « id. » propre (Digest., B.N. 20118, fo91b, ibid. : Il fu avocaz); 2. a) 1262 subst. fém. fig. avocace « celle qui plaide en faveur de qqn » (J. le Marchant, Mir. N.-D. Chartres, ms. Chart., fo51a, ibid. : Or prion de cuer et de bouche La dame qu'elle par sa grace Vers son filz soit nostre avocace); b) 1326 advocate (Vie St Grégoire, octosyllabes ms Evreux fr. 8, éd. A. de Montaiglon, p. 514, 178 ds T.-L.); c) 1622 avocate « femme d'avocat » (Les Caquets de l'accouchée, IV ds Dict. hist. Ac. fr. : Je ne vous dis rien là-dessus, dit l'advocate); 1932 « femme exerçant la profession d'avocat » (Ac. : Il s'emploie aussi au féminin, Avocate. On compte maintenant d'assez nombreuses avocates au Palais. On dit encore Femme avocat [en it. dans le texte]). 1 est empr. au lat. advocatus « homme dont la profession est de plaider » (Plaute, Amphitr., 1037 ds TLL s.v., 891, 21), employé également au fig. (Plaute, Miles, 1419 ibid., 892, 32), part. passé substantivé de advocare « appeler (comme conseiller dans un procès) ». V. aussi avoué. 2 fém. de 1; 2 a, formé sur le cas sujet masc. avocaz, dont la syllabe finale est assimilée, sans doute pour les besoins de la rime, au suff. -az, fém. -ace, du lat. -aceus; 2 b empr. au lat. d'Église advocata pour désigner la Vierge (Irénée, 5, 19, 1 ds Blaise); 2 c fém. fr. de avocat.