AUTODAFÉ, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1714
auto-da-fé « lecture et exécution publique de la sentence par laquelle l'Inquisition condamnait les hérétiques au supplice du feu » (
Lesage,
Gil Blas, XII, 1 ds
Rob. : Seigneur cavalier, vous venez apparemment dans cette ville pour voir l'auguste cérémonie de l'
auto-da-fé [...] Vous verrez, reprit-il, une des plus belles processions qui aient jamais été faites : il y a, dit-on, plus de cent prisonniers parmi lesquels on en compte plus de dix qui doivent être brûlés); 1759
autodafé «
id. » (
Voltaire,
Candide, VI,
ibid).
Empr. à l'esp.
auto de fe «
id. » (
Brunot, t. 6, 2, II, 1240;
Rupp., p. 84; en raison du texte d'où est tirée la 1
reattest., influencé par plusieurs romans esp.) croisé avec le port.
auto da fe «
id. », tous deux signifiant proprement « acte de foi » (
acte* et
foi*).