ASCÈTE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1580,
Du Préau,
Hist. de l'Église, 113 v
o, 1583 ds
Quem., sans attest.; av. 1704 « celui ou celle qui se consacre par piété aux mortifications » (
Bossuet,
Oblig. de l'état relig., 1 ds
DG :
Ascètes c'est-à-dire exercitants); 1866, p. ext. « personne qui mène une vie austère »,
supra ex. 4.
Empr. au lat. chrét.
ascetes (ou
asceta) (< gr. α
̓
σ
κ
η
τ
η
́
ς, celui qui pratique un art, qui exerce une profession) au sens de « qui se consacre aux exercices de la piété » (
ca 383,
Itin., Silviae, 3, 4 ds
TLL s.v., 762, 9);
cf. b. gr., au même sens (Lexicon MS. Cyrilli [Alexandrini] ds
Du Cange,
Gloss. ad script. mediae et infimae graecitatis, s.v.
α
́
σ
κ
η
σ
ι
ς).