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ÂPRETÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1190 aspreteit [ici, par métaph.] « qualité de ce qui est dur, pénible » (Sermons St Bernard, XII, 51, 5 ds Gdf. Compl. : Tu desires par aventure la santeit, mais tu redottes l'aspreteit de la medicine por ceu ke tu te sens et tenre et enfarm); 1237 aspreté (de la chaleur) (G. de Lorris et J. de Meung, Rose, éd. Fr. Michel, 1483 ds T.-L.); 2. fin xiies. fig. aspreteit « rudesse » (Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, Paris, 1876, 14, 14 : Dünkes icil del funz de sor cuer esgardanz sa aspreteit et sa durteit, la humiliteit et la suableteit de Libertin [asperitatem et duritiam suam]). Du lat. asperitas au sens propre dep. Varron, voir aspérité; également au sens 1 (Ovide, fast. 4, 88 ds TLL s.v., 822, 3); au sens 2 (Cicéron, Lael. 87, ibid., 822, 66); cf. mot savant aspérité*.