ANGÉLUS, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1672 (?) « signal donné par la cloche d'une église pour appeler à réciter l'angélus » (
Bossuet,
Règle. ds
Littré : A cinq heures et demie, on sonnera l'
angelus); 1690 (
Fur. :
Angelus : est une priere à la Vierge qui commence par le mot d'
angelus).
1
ermot des quatre versets qui avec trois
Ave Maria et une oraison constituent cette prière. La récitation du soir, première en date, a été longtemps liée à la sonnerie du couvre-feu, au moment du coucher du soleil :
cf. xiiies.,
Oxford, Bodeleienne, Canonici, ms. Miscell., 75 f
o66b ds
Cabrol et
Leclercq,
Dict. d'archéol. chrét. et de liturgie. Les récitations du matin et de midi ne semblent pas antérieures au
xives.; au
xvies. s'introduit l'usage de séparer les 3 Ave par 3 versets et leurs répons; l'incipit du premier verset a donné son nom à l'ensemble de la prière (d'apr.
Cabrol et
Leclercq,
op. cit.).