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ALLÉGER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − [1remoitié xiies. dr. anglo-norm. « décharger d'accusation, justifier » fig. (Lois de Guillaume, 41 ds Littré : Qui faus jugement fera, seit en la forfeiture le rei, s'il ne pot alejer que plus dreit faire ne sout) − (Statut de Richard II, an. 1387, impr. goth., Bibl. Louvre ds Gdf.)]. 1. 1165 pronom. « se rendre moins pesant, se décharger » (Chrét. de Troyes, Guillaume d'Angleterre, éd. Foerster, 180 ds T.-L. : Mande povres, mande degiez : De son tresor s'est alegiez Et de son mueble se delivre); xiiies. trans. mar. « diminuer la charge d'un navire » (Ass. de Jérus., chap. XLII in Pardessus ds Jal t. 1 1970- : et pour aleger la nave); 2. 1177 fig. « rendre qqc. moins pesant, soulager (une peine physique) » (Chrét. de Troyes, Chev. au Lyon, éd. Foerster, 5068 ds T.-L. : Tuit me sont alegié li manbre, Que la dolors me fu anblee Tantost qu'a vos fui asanblee); 1190 id. « soulager (qqn dans sa peine) » (Marie, Purg. de S. Patrice, B.N. 25407, fo110 c ds Gdf. Compl. : N'i aveit nul quis aleggast Ne qui de riens les esparniast). Du lat. chrét. alleviare « diminuer la charge (d'un navire) », sens propre, Itala Ion., 1, 5 ds TLL s.v., 1673, 68; « soulager » emploi fig., Vulgate, Iac, 5, 15, ibid., 1673, 72.