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ALANGOURIR, ALANGOURER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1530 intrans. « tomber en état de langueur » (Palsgr., p. 658 ds Gdf. Compl. : Ce n'est pas amours qui fait les gens alangourir); ds les dict. sous la forme du part. passé aux xviieet xviiies., repris par Boiste 1834 au même emploi; 2. 1551 pronom. « id. » (Cotereau, Colum., VII, 9, ibid. : La truie qui en nourrit davantage se allangourist et amaigrist bien tost); Cotgr. 1611, puis repris par Land. 1834 au même emploi. Encore noté ds Lar. 20esous la forme trans. et pronom., servant de vedette de renvoi à alanguir*. Issu de alangourer par changement de conjug.; il fonctionne comme son doublet; alangourer attesté dep. ca 1180 au sens de « tomber en état de langueur » (G. de S.-Pair, Mont S. Michel, 1949, Michel ds Gdf. : Alanguorez est e falliz); encore usité au xvies. ds Hug.; noté sous la forme du part. passé alangouré ds Ac. Compl. 1842, où il est qualifié de vx lang.; lui-même dér. de l'a. fr. langur, xiies. ds T.-L., voir langueur; préf. a-1*, dés. -er. Le lat. languor est attesté au sens de « affaiblissement physique » dep. Plaute, Asin., 3, 2, 28 ds Forc. t. 3, s.v. : Ubi saepe ad languorem tua duritia dederis octo validos lictores, ulmeis affectos lentis virgis; au sens de « abattement moral, inactivité » Cic., Off., 1, 34, 123, ibid. : Nihil magis cavendum est senectuti, quam ne languori se desidiaeque dedat.