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AÎTRE, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Ca 1100 « cimetière entourant l'église » (Chans. de Roland, 1750, éd. Müller ds T.-L. : Enforrunt nus en aitres de mustiers); 1170 « porche, parvis de l'église » (Li Quatre livre des Reis, éd. Curtius, p. 121 : E a faire le temple nostre Seignur l'out tut destined e dunad a sun fiz Salomun les mesures del temple e des porches e des chambres entur e des aitres e de tut cel grant apareil). Du lat. atrium, proprement « pièce principale de la maison romaine » (dep. Plaute, Aulularia, 518 ds TLL, 1101, 46), qui prit au ives. le sens « portique, parvis de basilique » en lat. chrét. (Paulinus Nolanus, Epistulae, 32, 15 ds Blaise 1954 : atria ... spatiosa patebant), et avait également en lat. médiév. le sens « cimetière » ca 1041-44 (Gesta episcoporum Cameracensium, 3, 22, p. 472, 44 ds Mittellat. W. : in atrio ..., quia maior erat villulae, subterratus).