AILERON, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1393 « extrémité de l'aile des oiseaux » (
Le Ménagier de Paris, éd. La Société des Bibliophiles françois, II, 297 ds T.-L. : les plumes de l'
aleron d'une perdris); 
2. 1495 p. ext. « nageoire de poisson » (
Jeh. Du Vignay, 
Mir. hist., XXVIII, 52, éd. 1531 ds 
R. Hist. litt. Fr. t. 1, p. 494 : Les poissons qui ayent escailles et 
alerons); 
3. p. anal. 
a) xives. mode « bande de tissu qu'on ajoutait à un vêtement » (
Froissart, 
Poésies, II, 315, Scheler, 
ibid. : Une houce ou un vestement Ou un jupel a 
alerons); 
b) 1456 archit. (1456, Lille, ap. La Fons., 
Gloss. ms., Bibl. Amiens ds 
Gdf. : Les 
allerons de le porte St Salveur); 
c) 1690 (
Fur. Allerons signifie aussi les planches qui font tourner les rouës des moulins à vent).
Dér. de 
aile*; suff. 
-eron*.