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AGRAPPE, AGRAPE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1295 « sorte de crochet, crampon de fer » (1ersept. 1295, chirogr. A. Tournai ds Gdf. Compl. s.v. agrafe : Une agrappe de fer). − 1527 (Seyssel, trad. de Thucydide, IV, 3 [120 ro] ds Hug.); b) partic. 1411 « fer de lance pour la joute » (Inv. de l'écurie du roy, fo108 vods Gay t. 1 1887 : 4 rondelles à jouster, une agrappe et 6 rochez). − 1484 (Catal. de Joursanvault, no674, ibid.); 2. a) 1325 « agrafe, fibule pour fermer un vêtement » (Delb., Rec. ds DG : Un safir a agrapes), très rare dans la lang. du Moy. Âge. − 1522 (Arch. de Douai, rég. aux test., fo287 ds Gay t. 1 1887); b) 1467-1493 « fermoir d'un livre » (Libr. des ducs de Bourgogne. Biblioth. prototyp., p. 214, ibid. : Ung moult riche livre en parchemin... cloz de agrapes d'argent dorées et esmailliées) attest. isolée; 3. 1877 mines (Littré Suppl. : Agrape. Terme d'exploitation houillère. Instrument servant à foncer les puits). 1 et 2 déverbal de agrap(p)er*; 3 ce terme techn. mod., plutôt que néol. formé à partir de grappe « crochet » selon la 2ehyp. ds EWFS2, s.v. agrafe, semble être l'anc. mot agrape, donc déverbal de agrap(p)er*. Cette 1rehyp. ds EWFS2paraît étayée par le fait que l'anc. forme agrape s'est maintenue dans les dial. pic. (déjà Mén. 1694 signale que les Picards prononcent agrape, cf. Corblet 1851, p. 262), de Liège (Haust 1933, p. 16), de Mons (Sigart selon Barbier Misc. t. 11, no5, p. 140), de Namur (Remacle selon Barb. ibid.) etc.; ces régions étant des régions minières, on aura pris dans le dial. local une dénomination pour l'instrument nouv.