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AGRAFE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1421 agraffe « crochet à patte pour soutenir les tentures de tapisserie » (Compte de la Chambre aux derniers du Dauphin [Charles VII] ds H. Havard, Dict. de l'ameublement et de la décoration dep. le XIIIes. jusqu'à nos jours, t. 1, Paris, 1887 : A Robin Brisebarre, cloutier pour ung cent de crochets à talon, deux milliers de crochets bastards et deux cens agraffes achettées de luy pour tendre les chambres, salles et retraits de mon dict Seigr, le samedi Vejour d'avril [1421], XXII liv. VIII s.); 1530 id. « crochet de métal qui s'insère dans un anneau pour joindre les deux bords opposés d'un vêtement » (Palsgrave, Éclaircissement de la Langue Fr., p. 231 : Hoke for a womans gowne − agraffe); 1701 id. « crampon de fer qui relie les pierres d'un mur » (Fur. : Agraffe. En Architecture, est un crampon, ou morceau de fer à crochet, qui sert à retenir les pierres, & les marbres); 1751 agrafe « sorte d'ornement en architecture, servant à relier » (Encyclop. t. 1 : Agrafe, s. f. terme d'Architect. on entend par ce nom tout ornement de sculpture qui semble unir plusieurs membres d'architecture); 1922 id. « crochet pour bouteille » (Lar. universel en 2 vol., t. 1 : agrafe [...] Sorte de crochet métallique fixé au goulot d'une bouteille pour retenir le bouchon). Soit de l'a. fr. agrappe (1295) avec influence de graffe « crochet », fin xiiies. (agrafer*). Agrappe* déverbal de agraper « s'accrocher à, saisir » (agrapper*) soit plutôt déverbal de agrafer* (1542) malgré la difficulté de chronol.; en faveur de cette hyp., le parallélisme avec agrape*, déverbal de agraper*.