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AFFABULATION, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1798 (Ac. : Affabulation [...] Sens moral d'une Fable, d'un Apologue). Vivant au xixes. et au début du xxes., qualifié de vieux par Pt Rob.; 2. 1863 « trame d'une œuvre d'imagination », supra ex. 5 (à rejeter, d'apr. A. Thérive ds Les Nouvelles Littér., 24 sept. 1927 : Si vous voulez bien écrire en fait de critique, parlez de la fable ou des faits ou de l'aventure ou du propos ou du sujet ou du thème d'un livre de fantaisie, mais jamais de son affabulation; cf. Figaro littér. du 8-14 sept. 1969, p. 24); 3. néol. « récit inventé de toutes pièces, terme de psychol. » (Lar. 3). Empr. au b. lat. affabulatio, attesté dep. la fin du ves. ou le début du vies. au sens 1 de « moralité d'une fable » (Priscien, Gramm., III, 431, 1 ds TLL s.v., 1172, 5 : oratio qua utilitas fabulae retegitur, quam epimythion vocant, quod nos affabulationem possumus dicere), sens non attesté en lat. médiév. Les sens 2 et 3, ne sont attestés ni en b. lat., ni en lat. médiév.; ils sont peut-être le fait d'un néol. formé sur fable au sens « trame d'une œuvre d'imagination » et qui signifierait proprement « mise en forme (ad-) de fable ».