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ADULER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1389 intrans. « flatter servilement » (Arbre des bat., fo11, rods Gdf. Compl. : Ils sçavent aduler et flater souefvement); 1404 id. « id. » part. prés. adjectivé (Christ. de Pisan, Charles V, 1, 5, ibid. : La haute genealogie des roys de France nous peut aydier en ceste partie comme preambule de gloire non adulant); b) fin xve.-début xvies. aduler a « id. » (Champier, Propheties des Sibilles, ibid. : Comme font les poetes qui veulent aduler a leur prince), n'est plus attesté jusqu'au xviiies., où il est noté ds Ac. 1798 comme ,,de peu d'usage``; c) fin xviiies. trans. (Diderot, Claude et Néron ds DG : Vous adulez bassement le souverain pendant sa vie); d) 1845 pronom. (Besch. : s'aduler : se flatter sottement); 2. 2emoitié xixes. par affaiblissement « témoigner de l'admiration, de l'adoration », supra. Empr. au lat. adulari attesté au sens de « flatter » en parlant des animaux dep. Accius ds Cic., Tusc., 2, 24 ds TLL s.v., 878, 16 (Jovis satelles sublime avolans [i.e. aquila] pinnata cauda nostrum adulat sanguinem), au sens 1, emploi abs. ds Cic., Lael., 99 ibid., 878, 38 (aperte... adulantem nemo non videt) d'où a; cf. part. prés. adj. : Pline, Paneg., 26, ibid., 879, 60 : adulantia verba; constr. avec datif ds Nep., Att., 8, 6, ibid., 879, 15 (Atticus... eo magis patenti adulatus est Antonio) d'où b; trans. ds Cic. De Off., 1, 91 ibid., 879, 45 (cavendum est, ne assentatoribus patefaciamus auris neve adulari nos sinamus) d'où c; dans cet emploi cf. adulater, prob. formé sur adulateur*, et attesté seulement ds Brantôme (1540-1614), Des Dames, II, éd. Lalanne, IX, 249 ds Hug.; 1 d, Tert., De paenitentia, 6 ds TLL, ibid., 879, 39 (nemo... sibi aduletur).