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ACUPONCTURE, ACUPUNCTURE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1765 méd. « vésicatoire consistant en l'introduction sous la peau d'aiguilles fines pour exercer une révulsion » (Encyclop., t. 17, art. vesicatoires, p. 192 : on compte donc encore parmi les vesicatoires, les frictions, les ventouses... les bains chauds, les flagellations, les acupunctures, les ustions et une infinité d'autres remedes analogues; p. 203 : L'acupuncture. C'est une sorte d'épispastique très en usage au Japon et à la Chine... [elle] consiste à faire sur tout le corps quantité de petites plaies au moyen d'instrumens pointus dont on pique toute l'habitude du corps, en les enfonçant assez avant dans les chairs); 1819 « piqûre pour tirer du sang » (Boiste); déf. erronée (provenant sans doute de la phrase mal comprise ds Encyclop. t. 17, p. 203 : L'-. C'est une sorte d'épispastique très en usage au Japon et à la Chine, et que les peuples de ce pays substituent à la saignée) rectifiée dès 1820 par le Dict. de Laveaux cité par Quem. : Opération chir. en usage en Chine... qui consiste à piquer une partie malade ou saine avec un instrument d'or ou d'argent. Déf. correcte ds Ac. 1835. Du lat. méd. acupunctura (composé du lat. acus « aiguille » et punctura « piqûre ») attesté en 1683 (Londres) ds W. Ten Rhyne, Transisalano daventriensis... mantissa schematica de acupunctura, ouvrage commenté dans le Journal des Savants de mars 1684, d'apr. Rey-Cottez 1968, t. 36, 226-27; cf. aussi Encyclop. t. 15, p. 50 (s.v. sensibilité).