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ACCRÉDITER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1553 « mettre (une pers.) en crédit, en réputation » (Papiers de Granvelle, IV, 66 ds Barb. Misc. 20, 6 : Et peult l'on clerement discovrir la suspition qu'il y a soubz les lettres du dict Cortenay, que l'on le veut acrediter, eslever et lui faire sentir le goust du regne...); 1689 « mettre (une boutique, une maison) en réputation » (A. de Boisregard, Refl. 21, cité par Brunot t. 6, p. 590 : achalander : il n'y a guères que le peuple qui parle de la sorte; on dit accréditer); 2. 1671 « donner cours (à qqc.) » (Pomey, Dict. royal d'apr. FEW t. 2, 1306b). Empr. à l'esp. acreditar, d'abord pronom., « obtenir la confiance, le crédit de qqn » (dep. 1533-56, J. de Avila ds DHE), puis actif, « mettre (une pers.) en crédit » (dep. 1554, J. Rodriguez Florian, Florinea, NBAE XIV, Madrid 1910, 211b, ds DHE : Marcelia, [...] sabes que no se muestra pesar contigo en casa, y aun estás bien acreditada en la reputación de mi padre.), composé de credito « crédit », issu du lat. creditum (voir crédit). Cette hyp. est confirmée par la localisation de la plus anc. attest. fr. : le cardinal de Granvelle fut ministre de Charles-Quint et de Philippe II.