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ACCOISER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1100 trans. obj. animé « rendre silencieux » (La Chanson de Roland, éd. Bédier, 263 : Franceis se taisent, as les vus aquisez); 1176 intrans. suj. inanimé « s'apaiser » (Chrét. de Troyes, Cligès, éd. Foerster, 5905 ds T.-L. : Maintenant apeise et acoise Par la sale tote la noise); 2. fin xiies., début xiiies. pronom. suj. inanimé « id. » (Les Loh., ms. Montp., fo198a ds Gdf. : La mer s'acoisse o le jor aparant); ca 1170 suj. animé « id. » (Aym. Narb., éd. Demaison, 912 ds T.-L. : Li mort s'acoisent, si crïent li navré). Empl. méd. peut-être sous-jacent à cet emploi fig. : 1573, Desportes, Diane, L. II, Complainte ds Hug. : La France en partis divisée, Sent enfin sa rage accoisée; (de manière explicite dans) Ac. 1694 : On dit en terme de médecine, Accoiser les humeurs, les humeurs accoisées. Qualifié de vieux mot dep. Fur. 1690. Dér. de l'a. fr. coisier, de même sens (préf. a-*) attesté dep. 1172-75, Chrét. de Troyes, Chevalier à la charrette, éd. M. Roques, 5530, du lat. vulg. *quietiare (dér. de quietus « calme »), type qui, au sens de « taire » a supplanté tacere dans le domaine est de la France (FEW s.v. *quietāre).