VIOLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Déb. 
xiiies. mus. (
Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XXXIII, 8); 1646 
viole de gambe, v. 
gambe; 1703 
viole d'amour (
Brossard, 
s.v. viola); 
2. 1904 technol. (
Nouv. Lar. ill.).     Empr. à l'a. prov.
viola « viole » (dep. fin 
xiies., 
Daurel ds 
Levy Prov.), lui-même issu d'un b. lat. *
viola (
cf. P. 
Bec, 
Vièles ou violes? p. 207), d'orig. discutée (
Id., 
ibid., pp. 188-197 et p. 218), peut-être onomat. Se substitue à partir du 
xves. à 
vielle*, dont il ne paraît être à l'orig. qu'un substitut particulièrement fréq. à la rime, quand l'instrument est devenu désuet ou provincial et que le mot 
vielle, surtout utilisé dans des expr. péj. (
cf. G. 
Di Stefano, 
Dict. des loc. en m. fr.), n'a plus désigné que la vielle à roue (v. P. 
Bec, 
op. cit., pp. 98-100 et pp. 199-200, note 22).