TROPE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1375 rhét. 
tropus (
Raoul de Presles, trad. 
Cité de Dieu, l. XVI, chap. 21, ms. Paris BN fr. 171 [
ca 1380], f
o156 v
o: autres figures qu'il appellent 
tropus); 1554 
trope (J. 
de Maumont, 
Les Œuvres de Saint Justin, f
o73 r
ods 
Gdf. Compl.: exposant ce manger par 
trope et par figure); 
2. 1842 philos. 
tropes des pyrrhoniens (
Ac. Compl.); 
3. 1852 mus. médiév. (
Coussemaker, 
Hist. harm. Moy. Âge, p. 225: la première [pièce que nous citons] est un fragment de « Kyrie » paraphrasé, appelé 
trope par quelques auteurs).     Empr. au lat.
tropus « trope (en rhét.); chant, mélodie », et celui-ci au gr. τ
               ρ
               ο
               ́
               π
               ο
               ς « tour, tournure; manière, façon »; en parlant du chant « mode, mélodie, ton, chant »; en rhét. « manière de s'exprimer, style », en partic. « figure de mots, trope ».