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SUPÉRIEUR, -EURE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1165 Inde la superior (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 13341); b) 1694 Germanie supérieure (Ac.); 2. a) 1180-90 ciel superior (Alexandre de Paris, Alexandre, IV, 1132 in Elliott Monographs, no37, p. 346); b) 1548 supérieur « qui est au-dessus dans l'espace » (N. du Fail, Baliverneries, éd. G. Milin, p. 11); 3. 1513 subst. plur. les supérieurs « les ancêtres » (Jean Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule, éd. J. Stecher, t. 2, p. 301), latinisme isolé; 4. a) 1482 subst. plur. les superieux « les personnes qui détiennent l'autorité » (Ferget, Mir. de la vie hum., fo168 rods Gdf. Compl.); 1548 (N. du Fail, Propos rustiques, éd. J. Assézat, p. 4: maistre ou supérieur); b) 1656 spéc. « personne qui dirige un monastère » (Corneille, Imit., I, 18 ds Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 8, p. 106); 5. a) 1543 (Selve, trad. Plutarque, Coriolan, 81 rods Hug.: se monstrer supérieurs en vertu que en puissance et auctorité); b) 1580 subst. « ce qui l'emporte (en qualité) » (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 580); c) 1588 adj. (Id., ibid., p. 511: la considération de la nature [...] nous fait desdaigner les choses basses et terriennes par la comparaison des supérieures et celestes); d) av. 1679 « qui l'emporte par la supériorité numérique (d'un avis soumis au vote) » (Retz, Œuvres, éd. A. Feuillet, J. Gourdault, R. Chantelauze, t. 4, p. 195). Empr. au lat.superior (compar. de superus « qui est au-dessus ») « plus haut, plus élevé » et « antérieur, précédent (dans le temps ou la succession); plus fort, supérieur (par le rang ou la qualité) ».