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REQUIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1539 zool. (J. et R. Parmentier ds Delb. Notes mss); 2. 1790 fig. (Aux voleurs, aux voleurs, numéro 5, 4 ds Quem. DDL t. 19). Orig. controversée. Peut-être de quin, forme norm. de chien (cf. chien de mer « requin », 1remoit. xiiies., v. chien1étymol. B 1, encore att. en Normandie, v. FEW t. 2, 1, p. 194a); FEW t. 2, 1, p. 197a, note 16 doutait de cette étymol. en raison du préf. qui présente aussi la forme ra- (Marseille ds Mistral; Wallonie d'apr. Sain. Sources t. 3, p. 418); Bl.-W.5propose d'interpréter le préf. comme un intensif. En tout cas le mot est souvent associé à chien de mer d'où la forme rechien (1614, Yves d'Evreux, p. 132 ds Fried. 1960, p. 544) et dès 1578 requien (Léry, pp. 32-33, ibid.), puis requiem 1695 (Le Maire, p. 116, ibid.) par l'effet d'un rapprochement avec requiem* d'où l'étymol. de Huet ds Ménage 1750: « quand il a saisi un homme... il ne reste plus qu'à faire chanter le Requiem, pour le repos de l'âme de cet homme-là ». Pour d'autres étymol. peu convaincantes, v. Barbier ds R. Lang. rom. t. 56 1913, pp. 230-231, L. Spitzer ds Z. rom. Philol. t. 42 1922, pp. 342-343, Sain. t. 2, p. 349, Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. 1982.