BANANE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1598 bot. 
Bannana (
W. Lodewijcksz, 
Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois [texte fr. écrit par un Hollandais], f
o10 v
odans 
Arv., p. 81 : Nous avons trouvé [dans l'île de Sainte-Marie, près de Madagascar] grand nombre d'habitans sur le rivage, qui nous apportoient beaucoup de Limons et Palmitas [...] aussi des 
Bannanas, du laict et pressure); 1602 
banane (
A. Colin, 
Histoire des Drogues, p. 301 [trad. fr. d'un ouvrage lat. lui-même trad. du port., ici trad. d'un commentaire en lat. de L'Escluse], 
ibid., p. 82 : Elles sont ainsi [
Bananas] appellées à Lisbonne, ou i'en ay veu quelques plantes, lesquelles toutesfois ne portoyent point de fruit, car on les appelle encores auiour d'huy Figuera Banana, cest à dire figuier portant 
Bananes).
Empr. au port. 
banana « 
id. », attesté dep. 1562 (
Cartas avulsas, 338, Espiritu Santo dans 
Fried.), lui-même prob. empr. au bantou de Guinée. 
V. Fried; Dalg. t. 1, 
s.v. banana; 
Cor. t. 1 
id.; 
Mach., 
id.; 
König, pp. 26-27; 
Arv., pp. 80-85; 
FEW t. 20, p. 86; 
R. Loewe, 
Z. vergl. Sprachforsch., t. 61 (1933), pp. 112-114; 
cf. Friederici, v. bbg.; 
M. Wis, 
Neophilol. Mitt., v. bbg.