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ATTELAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Av. 1589 « ensemble des bêtes attelées » (Baïf, Poèmes, L. III, éd. Marty-Laveaux, II, 136 ds Hug. : Tost que l'aube pourprissant ... A l'atlage gravissant Eut debaclé la barriere); 1665 fig. désigne le mariage (La Fontaine, Contes, Le Calendrier des vieillards ds Dict. hist. Ac. fr. : Comment pourroit celle la charrue du mariage Ne mal aller, étant un attelage Qui bien souvent ne se rapporte en rien?); 1722 id. désigne le couple du mari et de la femme (Legrand, L'Ouvrage d'un moment, sc. 11, ibid. : Je la trouve jolie, et si je n'allois pas épouser Merton, je crois que l'épouserois. Têteguenne! que ji ferions ensemble un bel attelage!); b) 1563 spéc. « nombre de bêtes de trait nécessaire pour tirer une voiture » (Bernard Palissy, Recepte veritable, ibid. : Le bon homme print ses enfans et serviteurs, son chariot et hastelage, et avec ce plusieurs outils d'agriculture, lesquels il alla exhiber devant les juges); 2. av. 1741 « action d'atteler » garçon d'attelage (Saint-Simon, Mémoires, 1707, ibid.); 3. av. 1607 « ensemble des traits, harnais, de tout ce qui sert à atteler » (Vauquelin de La Fresnaye, Idilles et Pastorales, I, 76 ds Hug. : Vrayment ce couple ici, d'amour loyal et sage, A sous un mesme joug porté tout l'attelage); av. 1741 au propre (Saint-Simon, Mémoires ds Dict. hist. Ac. fr.). Dér. de atteler*; suff. -age*.