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APOCRISIAIRE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − [1569 J. Eckius, Manuel des lieux communs, 103, a ds Fr. mod., t. 5, p. 70 apocrisiaire (sans ex.); 1626 cont. peu clair (Laurens Bouchel, Somma beneficiale, 105 ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 116 : L'advis du conseil de l'apocrisiaire du confesseur du roi)]; 1. 1704 (Trév. : Apocrisiaire ou Apocrisaire. Envoyé; Agent; qui portait les réponses d'un Prince. Il fut ensuite Chancelier du Prince et gardoit le sceau); 2. 1704 (ibid. : On trouve encore que du temps de Charle-Magne on appelloit Apocrisiaire, le Grand Aumônier de France); 3. 1704 (ibid. : Apocrisiaire ou Apocrissaire : On trouve encore que l'Apocrisiaire étoit un Officier dans les Monastères; c'étoit comme le garde du Trésor). Empr. au lat. apocrisiarius ou apocrisarius au sens de « mandataire », iers. Julian, Epist., 6, 26 ds Gaffiot au sens 1, avec l'emploi part. de « légat, envoyé du pape », Greg.-M., Ep. 6, 61, p. 410, 12 ds Blaise; au sens de « chancelier du prince »; xiiies. Jo. De Janua ds Du Cange s.v. apocrisiarius 1; au sens 2, Justinien (vies.) Novell., 6, 2 ds Blaise; au sens 3 1018-1095, Udalrico, lib. 3, Consuetud. Cluniacens.; le lat. est lui-même empr. au gr. tardif α ̓ π ο κ ρ ι σ ι α ́ ρ ι ο ς « envoyé, légat » (Gloss. Basilic, ibid., s.v. apocrisiarius 1) « réponse » (Théognis, 1167 ds Bailly) mot hybride composé du gr. α ̓ π ο κ ρ ι ́ σ- (<α ̓ π ο κ ρ ι ́ σ ι ς, « choix, réponse ») et du suff. lat. -arius (-aire*); voir Cabrol et Leclercq, Dict. d'archéol. chrét. et de liturg., I, col. 2537 à 2555.