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ÉTOUFFADE, subst. fém.
A.− Action d'étouffer; résultat de cette action :
À Paris l'on étouffe, par le manque d'air, dans les salons les plus à la mode; à Bologne, le jour suivant l'étouffade, l'homme opulent ne verrait personne dans son salon. Stendhal, Rome, Naples et Flor.,t. 1, 1817, p. 245.
Rem. On rencontre ds la docum. à l'étouffade, loc. adv. Synon. à l'étouffée (cf. étouffée B). Et les grands mauvais bêtas que nous étions de le blaguer [le surveillant F.] et de rigoler, tandis que pouffaient à l'étouffade ses collègues (Richepin, Aimé, 1893, p. 20).
B.− ART CULIN. Synon. de estouffade*.
Prononc. et Orth. : [etufad]. Ds Ac. 1835 et 1878. Ac. 1835 admet également estouffade; cette dernière forme est méridionale et réservée à une recette de cuis. partic. au Midi. Étymol. et Hist. Cf. estouffade.