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ÉTAMBRAI, subst. masc.
MARINE
A.− Renfort en bois ou en tôle servant de soubassement à un appareil, ou destiné à étayer un mât ou d'autres accessoires (d'apr. Gruss 1952). Les emplantures et étambrais sont en général des pièces métalliques (Galopin, Lang. mar.,1925, p. 13).
B.− P. méton. Ouverture pratiquée dans le pont d'un bâtiment pour le passage des mâts, des cabestans ou d'autres appareils et accessoires :
Ces Indiens (...) accolent quelquefois deux à deux [les pirogues], au moyen d'une traverse en bois, dans laquelle ils pratiquent un étambrai pour placer leur mât... Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 233.
Prononc. et Orth. : [etɑ ̃bʀ ε]. Gattel 1841 et DG ont à la finale un [e]. Ds Ac. 1762, sous la forme étambraie. Cf. aussi Land. 1834. Étymol. et Hist. 1. 1541 estambroys plur. mar. « renfort servant à étayer un mât » (Document ds Jal, s.v. mas); av. 1637 estambrais (Beaulieu, Mém., 36 ds Fr. mod. t. 26, 1958, p. 51); 2. 1797 « ouverture pratiquée dans l'épaisseur du pont pour le passage d'un mât », supra ex. Dér. du m. fr. estambre, au sens 1 (1573, Dupuys), lui-même prob. issu de l'a. nord. timbr « bois de construction » (De Vries Anord.), cf. m. fr. tambres « renfort servant à étayer un mât [?] » (1382-84, Compte du Clos des Galées, éd. Ch. Bréard, p. 73, 76). Fréq. abs. littér. : 2.