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ÉTALEMENT, subst. masc.
A.− Action d'étaler dans l'espace; résultat de cette action. Le suintement et l'étalement de la lymphe plastique sur une plaie récente (Littré).Pâte grasse et ductile, se prêtant aussi bien à l'accumulation qu'au mince étalement, léger et transparent (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 194).
B.− Action d'étendre sur une période plus ou moins longue ce qui naturellement ou logiquement porterait sur un temps très court; résultat de cette action. Étalement des livraisons, des paiements. Les plantes grimpantes (...) ajoutent au sentiment d'étalement des heures, de lenteur, de paresse et d'engourdissement voluptueux (Gide, Voy. Congo,1927, p. 816):
... les romans(...) avec leurs brusques contractions du temps suivies de longs étalements sont très exactement des souvenirs. Sartre, Sit. II,1948, p. 183.
Spéc. ADMIN. Étalement des vacances. Effort d'organisation des périodes de vacances en vue d'éviter la paralysie de l'économie, les concentrations de vacanciers, les fortes pointes de trafic notamment en juillet et en août, et pour obtenir une meilleure rentabilité des équipements d'accueil. (Cf. Tour. Fr., 1960, p. 17). MÉD. Étalement des doses. ,,Mode d'administration continue d'une dose sous un faible débit pendant un temps relativement long`` (Méd. biol. t. 2 1971). Cf. Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p. 165.
Rem. 1. Terme absent de l'Ac. et de DG. 2. Rob. signale l'emploi fig. (au sens fig. de « étalage »). Étalement de luxe, de richesses.
Prononc. : [etalmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1609 estalemens plur. « fait d'être exposé à la vue » (J. P. Camus, Diversitez, t. 2, 359 vo); 1611 estallement « id.; action d'exposer à l'étal » (Cotgr.), attest. isolées; 2. 1864 « action d'étaler (dans l'espace) » (Littré); 3. 1927 dans le temps (Gide, loc. cit.). Dér. de étaler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 25.