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ÉPIGÉNIE, subst. fém.
A.− MINÉR. Phénomène par lequel une substance change de nature chimique tout en gardant sa forme extérieure. L'épigénie même partielle d'une ancienne vase à foraminifères par le phosphate de chaux (Cayeux, Causes anc. et act. géol.,1941, p. 22).
B.− GÉOMORPHOL. Mode de creusement d'une vallée par un cours d'eau, indépendant de la nature des sols. Épigénie par surimposition (ds Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Rob., Plais.-Caill. 1958 et George 1970).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Épigénique, adj. α ) Géomorphol. Dû à une épigénie. Versant épigénique (ds Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Plais.-Caill. 1958 et Quillet 1965). β) Minér. Relatif à l'épigénie. Substances (...) ajoutées secondairement, par voie épigénique, au cours des perturbations (Id., ibid., p. 48). b) Épigène, adj., minér. Synon. de épigénique. Les gypses et les dolomies épigènes sont des masses calcaires altérées par des sources minérales ou par des émanations venues de l'intérieur du sol (Élie de Beaumont, B. de la Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 34).
Prononc. : [epiʒeni]. Étymol. et Hist. 1. Av. 1824 minér. (Beudant, p. 29 : Le résultat de cette opération [de substitution d'une substance à une autre par une opération chimique] a été nommée épigénie [...] par M. Haüy); 2. 1932 géol. (Lar. 20e). 1 mot dû au minéralogiste français Haüy; dér. du rad. de épigène (lui-même formé des éléments préf. épi-* et suff. -gène*); suff. -ie*. 2 employé par le géographe et géologue allemand F. P. W. von Richthofen [1833-1905] prob. dans son ouvrage de 1886, Führer f. Forschungsreisende.