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ÉLÉATES, subst. masc. plur.
PHILOS. Philosophes grecs, disciples de Zénon d'Élée qui professaient aux vieet vesiècles avant Jésus-Christ les principes de l'école éléatique. Certes l'existence de l'émotion réfute au moins un moment l'argument épicurien, comme ce philosophe qui en marchant prouvait le mouvement et réfutait les éléates (J. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 194):
Les atomistes antiques, eux, s'ils avaient été conséquents avec eux-mêmes, auraient dû nier le changement, aussi bien que les éléates, puisque, pour eux, les éléments seuls, sont réels. Ruyer, Esquisse d'une philos. de la struct.,1930, p. 46.
Rem. 1. S'emploie rarement au sing. L'« âme » naïvement veut épuiser l'infini de l'éléate (Valéry, Variété III, 1936, p. 67). 2. On rencontre a) Ds la docum. éléate, adj. [En parlant de la doctrine philos. en vogue aux vieet ves. avant Jésus-Christ] Qui est professée par les éléates. Pourtant la philosophie éléate, s'il faut considérer Xénophane comme son initiateur, n'a pas posé de façon définitive au VIesiècle les fondements de cette science qui « ne commence que là où le mythe finit » (Philos., Relig., 1957, p. 3214). b) Ds qq. dict. du xixeet du xxes. éléen, enne, subst. α) Habitant d'Élée (cf. Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Guérin 1892, Lar. 20e-Lar. encyclop., Quillet 1965). β) Dialecte du grec ancien (cf. Lar. 20e, Lar. Lang. fr.). Pris adj. Qui appartient ou qui est relatif aux habitants d'Élée (d'apr. Guérin 1892).
Prononc. : [eleat]. Étymol. et Hist. 1. 1838 « habitant d'Élée » (Ac. Compl. 1842); 2. 1854 « philosophe disciple de Zénon d'Élée » (J. Simon, Devoir, p. 282). Empr. au gr. Ε λ ε α ́ τ η ς « habitant originaire d'Élée, ville de Lucanie (Grande Grèce, Italie du Sud) » en partic. ethnique accolé au nom du philosophe gr. Zénon, originaire d'Élée, où il fonda l'école éléatique; 2 emploi p. méton. de 1. Fréq. abs. littér. : 12.