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ÉCRIVAILLER, verbe intrans.
Péj. Écrire rapidement et sans soin des articles de journaux ou des œuvres littéraires. Synon. écrivasser :
Elle se redressa sur un coude et l'examina avec curiosité : Explique-moi. Écrivailler comme tu fais du matin au soir, ça te remplit vraiment l'existence? − Quand j'écris, oui, ça me remplit l'existence... Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 92.
Rem. On rencontre ds la docum. les dér. suiv. a) Écrivaillerie, subst. fém. Action d'écrivailler; résultat de cette action. Synon. écrivasserie (s.v. écrivasser rem.). Il [Mallet du Pan] savait les vices du siècle, parmi lesquels l'écrivaillerie était l'un des plus grands (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 4, 1851-62, p. 487). b) Écrivailleur euse, subst. Celui, celle qui écrivaille; écrivain de médiocre qualité. Synon. écrivassier (s.v. écrivasser rem.). Le point d'appui nous fait défaut à tous, littérateurs et écrivailleurs que nous sommes. À quoi ça sert-il? À quel besoin répond ce bavardage? (Flaub., Corresp., 1852, p. 396). c) Écrivaillon, subst. Synon. mod. de écrivailleur (supra rem. b). Aucun des cinq ou six métiers que j'exerçais lâchement, écrivaillon, répétiteur, chroniquailleur et cætera, ne m'enchaînait (Arnoux, Chiffre, 1926, p. 12).
Prononc. et Orth. : [ekʀivaje], (je) écrivaille [ekʀiva:j]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1611 escrivaillé (Cotgr.). Dér. de écrire* d'apr. le rad. de écrivain*; suff. -ailler*. Fréq. abs. littér. : 34. Bbg. Gohin 1903, p. 241, 243, 244 (s.v. écrivaillerie et écrivailleur). − Teppe (J.). Écrivailleurs, philosophâtres, poétaillons. Vie Lang. 1971, p. 160 (s.v. écrivailleur).