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ZÉRO, adj. et subst. masc.
I. − Adj. numéral cardinal. Qui correspond à une valeur nulle, à un ensemble vide. Faire zéro faute dans une dictée. La plus grande [feuille] mesure soixante-dix mètres de long sur zéro mètre quatre-vingt-dix de large (A. France, Île ping., 1908, p. 298).Un café arrosé zéro franc soixante-dix (Prévert, Paroles, 1946, p. 97).
[Avec ell. du subst. déterminé] Gagner cinq buts à zéro. En demi-finale européenne de la Coupe Davis, Darmon (...) est mené deux sets à zéro (Jeux et sports, 1967, p. 1377).
Numéro zéro. Exemplaire d'un journal précédant le premier numéro et servant de modèle. Avant même le numéro zéro, nous avions ouvert une cantine (...). Nous restions souvent dans les locaux jusqu'à deux heures du matin, à lire les dépêches de l'AFP (N. Huston, Les Variations Goldberg, 1981, p. 68).
II. − Subst. masc.
A. −
1. Nombre correspondant à une valeur nulle, à un ensemble vide. Nombre différent de zéro; de zéro à l'infini; tendre vers zéro; être inférieur, égal, supérieur à zéro. Nous ne pouvons poser le nombre 10 sans poser, par là même, l'existence des nombres, 9, 8, 7..., etc..., enfin de tout intervalle entre 10 et zéro (Bergson, Évol. créatr., 1907, p. 323).Seize nombres binaires de zéro à quinze (Jolley, Trait. inform., 1968, p. 128).
Zéro d'un polynôme. ,,Synonyme de racine de ce polynôme`` (Bouvier-George Math. 1979).
P. ext. ,,L'élément neutre des groupes notés additivement`` (Chamb. 1972).
2. Symbole numérique représentant ce nombre (soit 0). Nombre à plusieurs zéros. Six zéros, c'est néant, mettez un devant, vous avez un million (Péladan, Vice supr., 1884, p. 181).Certaines notations, certains algorithmes sont d'un rare bonheur. Quelle reconnaissance ne doit-on pas à la numération de position et à l'emploi qu'elle fait du zéro? Sans elle, l'arithmétique ne se fût sans doute jamais dégagée de sa chrysalide grecque (Gds cour. pensée math., 1948, p. 449).
Pop. Faire, ajouter des queues aux zéros. V. queue1II A 1.
P. compar. ou p. métaph. La noblesse ou l'argent sont simplement le zéro qui multiplie une valeur (Proust, Sodome, 1922, p. 1060).[Des] milliers de tonneaux (alignés comme les zéros d'une addition) (Morand, Londres, 1933, p. 310).
[Utilisé comme indice] Le degré s'écrit, en abrégé, par un petit zéro placé en tête du chiffre (Flammarion, Astron. pop., 1880, p. 112).Le zéro placé au-dessus d'une ou plusieurs notes à la basse, indique que cette basse doit être entendue seule, sans harmonie (Rougnon1935).V. aleph ex. 2.
JEUX. Case marquée d'un tel signe numérique. Jouer, miser sur le zéro. Au jeu de pile ou face, ou avec une roulette sans zéro, le quotient des rentrées et des débours, pour un nombre infini de coups, tend vers une limite égale à 1 (Jeux et sports, 1967, p. 476).
B. −
1. Point de départ d'une échelle de graduations. Supposons le galvanomètre G au zéro (H. Poincaré, Théorie Maxwell, 1899, p. 32).Le zéro des magnitudes photométriques.Par convention internationale les étoiles de classe A du catalogue Harvard de magnitude comprise entre 5,5 et 6,5 ont été prises comme zéro de l'échelle des magnitudes photographiques (Schatzman, Astrophys., 1963, p. 21).
En appos. Papier zéro. Papier de verre le plus fin. La poudre de verre est plus ou moins fine, suivant le numéro du papier. Le numéro b est le plus grossier, le papier zéro est le plus fin (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 175).
MAR. Zéro des cartes. ,,Origine commune conventionnelle des hauteurs d'eau prédites dans les annuaires et les ondes portées sur les cartes marines`` (Océanol. 1976). L'heure des sondages est notée car les cotes relevées doivent être réduites d'après la marée, toutes les cotes devant être rapportées au zéro des cartes marines. En France, ce zéro se trouve au niveau de la plus basse mer observée; en Angleterre, c'est la moyenne des basses mers (Bourde, Trav. publ., 1929, p. 178).
TECHNOL. Appareil de zéro. ,,Appareil de mesure dans lequel l'égalité de deux grandeurs est constatée par le retour d'une indication à la graduation zéro`` (Lar. encyclop.).
Loc. fam. ou pop.
Avoir le moral à zéro. V. moral2B.Être à zéro. Même sens. (Ds Rey-Chantr. Expr. 1979).
Avoir les miches à zéro. V. miche B.Avoir le trouillomètre à/au-dessous de zéro. V. trouillomètre rem. s.v. trouille2.Les avoir à zéro. Avoir peur. On faisait des bonds de 50 ou 100 mètres, d'un trou à l'autre... Mon vieux, je les avais à zéro, parce que les obus, des fois, ils vous foutaient en l'air! (Télérama, 10 août 1988, p. 99, col. 1).
2. En partic.
a) [Dans les échelles de températures de Celsius et de Réaumur] Température de la glace fondante. x degrés au-dessous, au-dessus de zéro. Je n'ai jamais vu une gelée pareille, disait-il, nous avions déjà douze degrés sous zéro à six heures du soir (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Amour, 1886, p. 738).Zéro absolu. V. absolu I C 2.
b) [Dans la notat. scol.] Note la plus basse. Avoir un zéro de conduite. J'ai zéro en histoire et en géographie (Cocteau, Poèmes, 1916-23, p. 247).Zéro pointé*.
[Dans d'autres cont.] « Madame Packmell, le menu est illisible, ce soir », zézaya quelqu'un (...).« Madame Packmell aura un double zéro », décréta Favery (Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 846).
C. −
1. Rien, néant. Être réduit, tomber à zéro; compter pour zéro. Il fait vraiment un temps de cochon. Ce pays sans pluie c'est zéro; avec la pluie c'est encore moins, mais on se débrouille mieux avec des manques qu'avec rien (Giono, Gds chemins, 1951, p. 232).Le je-ne-sais-quoi est (...) rien du tout..., pure fantasmagorie et zéro de toute réalité (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 60).
P. ell., fam. Samedi on a eu un bout de distribution; le soir; mais, depuis qu'on fout le camp, dans cette pagaïe, ravitaillement, zéro! (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 736).
[Pour indiquer que l'on considère que qqc. ne compte pas] Qu'est-ce qui vous fait donc illusion, à tous? Mes livres? Zéro! Je n'y ai rien mis, rien de ce que j'aurais pu! (Martin du G., Thib., Sorell., 1928, p. 1236).
[Formule de refus] Tenez, dans notre métier, la charcuterie, il est facile de frauder, de trafiquer (...). Eh bien, chez nous, zéro! Mon fils refuse absolument d'empoisonner la clientèle (J. Anglade, Un temps pour lancer des pierres, 1974, p. 117 ds P. Rézeau, Pt dict. des chiffres en toutes lettres, 1993, p. 16).Zéro pour la question! Même sens. Cent livres pour toi à la conclusion de l'affaire, si tu nous dis où Lucciano a planqué les ordonnances de Luigi. Ça te dit? C'était une proposition. Évidemment, elle ne m'intéressait pas (...), zéro pour la question. Mais impossible de le dire (...), sans quoi il allait me descendre aussi sec (Georgius, Du bromure pour les gayes, 1962, p. 142).
Locutions
Moins que zéro. Synon. rare de moins que rien (v. moins I A 1 a γ).Les vers du vieux Baro valant moins que zéro, J'interromps sans remords! (Rostand, Cyrano, 1898, I, 4, p. 37).
Fam. Boule à zéro. Crâne rasé ou aux cheveux très courts. Un Hollandais avec la boule à zéro mais bronzée. Rigolo comme tout (Fr. Dorin, Les Lits à une place, Paris, Flammarion, 1980, p. 214).Être tondu à zéro. Être tondu à ras. (Ds Car. Argot 1977).
[Dans un processus, une évolution] Recommencer à zéro; reprendre qqc. à zéro. Tout peut changer demain, à l'heure de la paix. Parce que tous les pays d'Europe seront revenus à zéro. Table rase. Épuisés par la guerre, ayant vidé leurs arsenaux, ils auront à recommencer tout sur des bases neuves (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 929).Un pécheur qui se convertit ne part jamais de zéro. Il a progressé pendant sa vie pécheresse (Green, Journal, 1951, p. 95).Repartir à/de zéro. V. repartir2B 2.
2. En appos. [Indique que le subst. déterminé a une valeur nulle] Synon. nul.Altitude, valeur zéro. Aperture zéro: occlusives. Cette classe renferme tous les phonèmes obtenus par la fermeture complète, l'occlusion hermétique mais momentanée de la cavité buccale (Sauss.1916, p. 71).La probabilité un se confond avec la certitude, et la probabilité zéro, avec l'absurdité (Gds cour. pensée math., 1948, p. 360).
Croissance zéro. Croissance économique nulle. En 1975, les pays développés allaient bien malgré eux découvrir les charmes noirs de la croissance zéro: un million de chômeurs en France, un million trois cent mille en Allemagne (Le Point, 26 avr. 1976, p. 74, col. 2).
Degré zéro. V. degré C 2 b.Désinence* zéro. Point zéro. V. point1II A 4.
3. Personne sans importance, sans valeur. Synon. nul, nullité (fam.).Être un (vrai) zéro. Un sentiment de personnalité orgueilleuse (...) qui me ferait (...) être enfin une individualité dans cette guerre, mais m'empêche de me résigner à être un zéro, un morceau anonyme de chair à canon (Goncourt, Journal, 1870, p. 626).Chargez le premier zéro venu de vendre des billets au guichet de la dernière des gares, et, aussitôt, ce zéro, pour vous montrer sa puissance, vous regardera avec des airs de Jupiter, quand vous irez prendre des billets (Camus, Possédés, 1959, 1repart., 1ertabl., 1959, p. 941).
Vieilli. Zéro en chiffre. Même sens. Voilà qu'il ne comptait plus à présent, et qu'on le prenait pour un zéro en chiffre, un cocon, un caduc! (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 331).
REM.
Zéroième, adj. numéral ordinal,hapax. Qui correspond au nombre zéro. La prise de la Bastille, dit l'Histoire, ce fut proprement une fête, ce fut (...) pour ainsi dire déjà le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Ou enfin le zéroième anniversaire (Péguy, Clio, 1914, p. 114).
Prononc. et Orth.: [zeʀo]. Ac. 1694, 1718: zero; dep. 1740: zé-. Étymol. et Hist. I. Subst. A. 1. a) 1485 « signe numérique représentant une valeur nulle » (Jehan Certain, Le kadran des marchans [ms. Paris Arsenal 2904], prologue, cité par L. Jordan Materialien... ds Archiv für Kulturgeschichte t. 3, p. 191: la disiesme [figure] ne vault riens mais elle fait valloir les autres figures et se nomme zero ou chiffre); b) ca 1903 alg. (Gde Encyclop.: on appelle zéros d'une fonction f (x) les racines de l'équation f (x) = o); 1964 zéro d'un polynôme (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, p. 49); c) 1964 ligne de zéro « axe pris pour représenter les valeurs nulles d'une variable » (Rob.); 2. a) 1512 fig. « personne nulle, sans valeur » (J. Lemaire de Belges, Les Illustrations de Gaule et Singularitez de Troye, 3elivre ds Œuvres, éd. J. Stecher, t. 2, p. 454: Childeric [...] n'estoit estimé que pour ombrage, ou pour un zero au nombre des chiffres); ca 1617 (D'Aubigné, Confession du Sieur de Sancy, II, 7 ds Œuvres, éd. H. Weber, p. 653: je le connois pour un zero); b) av. 1679 compter qqn pour un zéro (Retz, Mém., éd. A. Feillet, t. 4, p. 361); 1846 (Balzac, Cous. Bette, p. 168: le baron, comptant Marneffe pour zéro); 1934 compter (intrans.) pour zéro (Montherl., Célibataires, p. 765); 3. a) α) 1611 se reduire au zero « être ruiné » (Cotgr.); 1793 (Cailhava, rapport ds Brunot t. 10, p. 293: production du grain [...] presque réduite à zéro); 1798 (Ac.: sa fortune est réduite à zéro); β) 1761 être réduit à zéro « disparaître entièrement » ([Desboulmiers], Honny soit qui mal y pense, 17 ds Quem. DDL t. 38); b) 1671 (Pomey: cela ne vaut pas un zero); 1777 (Voltaire, Lett. Messance ds Littré: tout est zéro); c) 1840 partir de zéro (Balzac, Z. Marcas ds Œuvres, Bibl. de la Pléiade, t. 8, 1977, p. 832); 1938 repartir à zéro (Cocteau, Parents, I, 4, p. 207); 1938 repartir de zéro (Romains, Verdun, p. 161); d) 1842 c'est zéro « c'est mauvais, cela ne vaut rien » (Reybaud, J. Paturot, p. 413); 1928 zéro! (Martin du G., Thib., Sorell., p. 1236); e) 1947 avoir le moral à zéro, v. moral2; 1949 le trouillomètre à zéro (Sartre, Mort ds âme, p. 48); 1953 être à zéro « avoir le moral à zéro » (Simonin, Touchez pas au grisbi, p. 223); 4. 1966 raser la boule à zéro « tondre les cheveux extrêmement ras » (B. Clavel, L'Hercule sur la place, p. 120 ds Cellard-Rey); 1969 être tondu à zéro (Riv.-Car.). B. 1. a) 1757 « degré de température de la glace fondante » (Encyclop. t. 7, p. 540a: le degré marqué zéro sur le thermometre de M. de Reaumur); 1813 au-dessous de zéro (Jouy, Hermite, t. 3, p. 147); 1823 au-dessous de zéro fig. « dans une ambiance glaciale, dépourvue de cordialité » (Boiste); 1818 zéro absolu (Gay-Lussac ds Ann. chim. et phys., t. 9, p. 310: la détermination du zéro absolu de chaleur); 1819 (Desormes et Clément, in Journ. de phys. et de chim., t. 89, p. 322 ds Quem. DDL t. 41: le zéro absolu de la température); b) 1964 métrol. appareil de zéro (Lar. encyclop.); 1964 électr. zéro mécanique (ibid.); 2. 1900 « la plus basse note, dans la notation scolaire » (Colette, Cl. école, p. 219); 1911 zéro de conduite (Larbaud, F. Marquez, p. 73); 1959 zéro pointé (FEW t. 9, p. 589b); 3. 1904 hydrographie zéro des cartes (Nouv. Lar. ill.). II. A. Adj. numéral cardinal 1. 1690 (Fur.: 45.degrez zero minutes); 1923 p. ell. (Martin du G., Thib., Belle sais., p. 925: il fut battu [au tennis] par quatre-zéro); 2. 1949 zéro heure « point de départ du décompte des heures d'une journée » (Sartre, op. cit., p. 47: à minuit: à zéro heure). B. Adj. ou appos. 1. a) 1811 température zéro (Poisson, Mécan., t. 2, p. 433); 1956 thermodyn. énergie au zéro absolu (Daudel, Fond. chim. théor., p. 180); 1964 énergie au point zéro (Rob.); 1960 én. nucl. point zéro « projection verticale au sol du point d'éclatement d'un projectile nucléaire » (Charles); b) 1949 année zéro (Lar. mens., avr., Le mois cinématogr.: Allemagne année zéro de Roberto Rossellini); c) 1972 écon. croissance zéro (Le Monde, 15 juin, p. 4, col. 5: [interview de Sicco Mansholt] nous arriverons à une « croissance zéro » dans les pays riches); 1981 pol. internat. option zéro [proposition de Reagan, président des États-Unis, aux Soviétiques le 18 nov. 1981] (Le Nouvel Observateur, 21 nov., p. 56, col. 1); 2. a) 1902 ling. degré zéro (R. Gauthiot, Note sur le degré zéro, Mél. ling. A. Meillet, pp. 49-60 ds Z. rom. Philol. t. 89, p. 2); 1916 signe zéro, désinence zéro, suffixe zéro (Sauss., p. 124, p. 254, p. 256); 1933 état zéro, morphème zéro, tonalité zéro (Mar. Lex.); b) 1953 (R. Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, Paris, éd. du Seuil). Empr. à l'ital.zero « zéro » (1491, P. Calandri, De Arithmetica opusculum, Florence, fo4 vo, cf. F. Woepcke ds J. Asiatique, 6esérie, t. 1, p. 522; Littré; FEW t. 19, p. 158a), « rien » (av. 1484, L. Pulci, Morgante ds Tomm.-Bell., Cor.-Pasc., s.v. cero), altér. de zefiro (cf. C. Tagliavini, Le origini delle lingue neolatine, 3eéd., Bologna, 1959, p. 263), issu du lat. médiév. zephirum (1202, Leonardo Fibonacci, de Pise, Liber Abbaci ds Pellegr. Arab., p. 80: cum hoc signo O, quod arabice zephirum appellatur), empr. à l'ar. ṣifr « vide; zéro » (chiffre*). Le m. fr. zéro a supplanté chiffre dans le sens « zéro » que ce dernier avait en a. fr. et m. fr. avant de se spécialiser, à partir de la fin du xves., dans celui de « signe d'un système numérique », qu'il a toujours. Fréq. abs. littér.: 333. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 249, b) 452; xxes.: a) 374, b) 735.
DÉR.
Zérotage, subst. masc.,technol. Détermination du zéro d'un instrument de mesure. (Dict. xxes.). [zeʀota:ʒ], [-ʀ ɔ-]. 1reattest. 1872 (C.r. de l'Ac. des sc., t. 74, p. 1276: un nouveau zérotage des thermomètres); de zéro, suff. -age* avec intercalation d'un t sur le modèle de foliotage*, numérotage*, etc. (cf. Nyrop t. 3,89, 11).
BBG.Hope 1971, p. 52, 149. − Quem. DDL t. 19, 32, 41 (s.v. zéro absolu). − Schifko (P.). Zero in der Allgemeinen und Romanischen Sprachwissenschaft. Z. rom. Philol. 1973, t. 89, pp. 1-51. − Schmidt 1914, § 14. − Soltész (J. A.). Nombre gramm. et syst. du nombre en fr. Cah. Ling. Montréal. 1978, no7, p. 118.