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VULNÉRER, verbe trans.
Vx ou littér., rare. Blesser moralement. Aussitôt qu'une entreprise prend un petit peu d'envergure, elle se trouve « ipso facto » en butte à mille menées hostiles, sournoises, subtiles, inlassables (...) La fatalité tragique pénètre dans ses fibres mêmes... vulnère doucement la trame (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 594).
REM.
Vulnérant, -ante, part. prés. en empl. adj.,vx ou littér., rare. a) Qui blesse physiquement. Les modes de l'infection sont facilement prévus. (...) la transmission s'effectue par l'intermédiaire des corps vulnérants eux-mêmes. Les harnais ou les couvertures souillés produisent des inoculations au niveau du garrot, du dos, de la tête (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 636).b) Qui blesse moralement. Sa première terreur enfantine, (...) ce premier contact vulnérant avec le mal, qui, sur une âme aussi sensible que l'était la sienne, devait laisser une meurtrissure indélébile (Gide, Et nunc manet, 1951, p. 1132).
Prononc. et Orth.: [vylneʀe], (il) vulnère [-nε:ʀ]. Conjug. cf. abréger. Étymol. et Hist. Ca 1380 « blesser » (J. d'Outrem., Myreur des histors, V, 288, Chron. belg. ds Gdf.); 1519 fig. (Prem. vol. des expos. des epist. et ev. de kar., fo198 vo, ibid.: ces deux anciens juges estoient tous deux emprins et vulnerez de l'amour d'icelle Suzanne) − rare après le xvies. Empr. au lat.vulnerare « blesser » (au propre et au fig.), dér. de vulnus « blessure, plaie », au fig. « atteinte ».