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* Dans l'article "VULCANIEN, -IENNE,, adj."
VULCANIEN, -IENNE, adj.
A. −
1. De Vulcain, propre à Vulcain. C'est le mythe vulcanien du héros éponyme qui a été inséré dans l'actualité, élargi au plan national, pour former le plus haut titre d'un des principaux Caecilii (G. Dumézil, La Relig. romaine archaïque, 1966, p. 321).
2. Littér. ou poét. Qui ressemble à Vulcain, qui évoque Vulcain, son travail de forgeron. Autant que par l'identité que j'avais remarquée tout à l'heure entre la phrase de Vinteuil et celle de Wagner, j'étais troublé par cette habileté vulcanienne (Proust, Prisonn., 1922, p. 161).Le quadrupède avait été bardé de fer par le plus vulcanien des charrons du village (La Varende, Gentilsh., 1948, p. 21).
B. − SC. DE LA TERRE
1. Vx. [En parlant d'un système, d'une théorie] Qui attribue à l'existence d'un feu central la formation de l'écorce terrestre. Théorie vulcanienne (Ac.1935).V. neptunien A 1 ex. de Stendhal.Empl. subst. masc. Partisan de cette théorie. V. neptunien ex.
2. GÉOL., VOLCANOL. [En parlant d'un volcan, d'un type d'éruption volcanique; p. oppos. à hawaïen, péléen, strombolien] Caractérisé par l'émission de laves visqueuses, par de violentes explosions et par la présence d'un panache de cendres. Un exemple célèbre d'une éruption de type vulcanien est celle de Krakatau qui fit explosion en 1883; la moitié du volcan fut pulvérisée et des nuages de cendres projetés à haute altitude firent dit-on le tour du monde (J.-P. Rothé, Séismes et volcans, 1977, p. 103).
REM.
Vulcanique, adj.,synon.a) [Corresp. à supra A 2] Je me suis souvent demandé (...) si la chancelante santé de notre pauvre sœur Élise ne trouvait pas son explication (...) dans la dangereuse absorption de ces débris vulcaniques [les débris de fer ajoutés à l'eau de boisson] (Montesquiou, Mém., t. 2, 1921, p. 30).b) [Corresp. à supra B 2] Tantôt l'activité vulcanique [de l'Etna] l'emporte (79, 1906, 1944) tantôt au contraire le caractère strombolien est prédominant (1929) (J.-P. Rothé, Séismes et volcans, 1977, p. 111).
Prononc. et Orth.: [vylkanjε ̃], fém. [-jεn]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. A. 1. 1571 « de Vulcain, propre à Vulcain, qui pourrait avoir été forgé par Vulcain » (La Porte, Epithètes, Paris, G. Buon, pp. 41a, 58b et 105a), attest. isolées; 1831 feu vulcanien (Sainte-Beuve, Portr. contemp., t. 1, p. 399); 1922 habileté vulcanienne (Proust, loc. cit.); 2. a) 1814 « qui a pour origine l'action du feu » (Bern. de St-P., Harm. nat., p. 142); b) 1822 « qui explique la formation des roches ou des reliefs par le feu », v. neptunien; c) 1839 subst. « partisan de la théorie qui explique la formation des roches ou des reliefs par le feu » (Toepffer, Nouv. genev., p. 390). B. 1890 « du type des phénomènes éruptifs de l'île Vulcano » (L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, p. 247 ds Rob. 1985). A dér. sav. du nom du dieu lat. Vulcanus à l'orig. de vulcain*; au sens 2 en concurrence avec volcaniste (1801 subst., R.-J. Haüy, Traité de minér., Paris, Louis, t. 4, p. 481) et vulcaniste (1829 subst., Boiste). B dér. du nom de l'île Vulcano de l'archipel des Îles Éoliennes aussi appelées Îles Vulcaniennes (1846, Besch.).