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VOCATIF, subst. masc.
LING. [Dans certaines lang. à déclinaisons] Cas exprimant l'apostrophe, l'interpellation directe au moyen d'appellatifs, et ayant pour effet d'exclure de la construction de la phrase, à la manière d'une incise, le terme qui désigne l'objet interpellé. Vocatif grec, latin. Eli, Eli ou Eloi (une autre forme du vocatif), pourquoi m'as-tu abandonné? (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 142).
Rare. [En fr. et dans les autres lang. sans déclinaisons] Mot, construction exclamative servant à appeler, à interpeller directement quelqu'un ou quelque chose. J'aimerais bien que tu ne m'appelles plus jamais Rivière. J'ai toujours détesté les noms de famille, comme vocatifs (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1908, p. 334).
Empl. adj. Qui sert à appeler, à interpeller quelqu'un. La foule (...) se rassemble et se coordonne dans la répétition passionnée de quelques vocatifs Ave. Ses apostrophes d'amour vont et viennent presque aussi simples qu'un battement de cœur (Barrès, Cahiers, t. 14, 1922, p. 24).
Prononc. et Orth.: [vɔkatif]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 2emoit. xiiies. gramm. (Donat, Ars minor, ms. Berne 439, 44 ds Städtler Gramm., p. 88). Empr. au lat. gramm.vocativus « id. », formé sur le supin vocatum de vocare « appeler », dér. de vox, vocis « voix ».