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VIVANDIER, -IÈRE, subst.
HIST. Personne qui était autorisée à suivre l'armée pour vendre aux troupes des vivres et des boissons, en dehors de l'ordinaire, ainsi que des objets de première nécessité. Fabrice fut sur le point de se trouver mal (...) la vivandière s'en aperçut, sauta lestement à bas de sa petite voiture, et lui présenta, sans mot dire, un verre d'eau-de-vie qu'il avala d'un trait (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 38).Un regard qui eût sondé attentivement toute cette brume eût pu remarquer (...) une façon de petit fourgon de vivandier à coiffe d'osier goudronnée, attelé d'une haridelle (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 430).
Rem. Ce mot auj. inus. au masc. est encore connu au fém. comme synon. de cantinière.
Prononc. et Orth.: [vivɑ ̃dje], fém. [-jε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: vivandier, iere; dep. 1740: -ière. Étymol. et Hist. 1. 1180-1220 subst. vivendier « homme hospitalier » (Roman d'Alexandre [interpol. Gadifer version, v. Elliott Monographs 37, p. 100; 39, p. 69; 40, p. 147], éd. H. Michelant, p. 137, 8: donneor i ot large et mult bon vivendier), empl. en loc. avec bon, large ou grant jusqu'au xives., v. Gdf.; 2. 1432 subst. « celui qui vend des vivres à la suite d'un corps de troupes » (Louis XI, Lettres, t. 10, p. 6 ds Bartzsch, p. 151: les marchans et vivandiers qui fournissent mon armée de vivres); 1559 fém. (Amyot, Timoleon, 14 ds Hug.). Réfection, avec intercalation de -v- prob. sous l'infl. de vivres*, de l'a. fr. viandier « homme hospitalier, généreux », att. du xiies. (1155, Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3742) au xives. (v. Gdf.), dér. de viande* « nourriture » (v. ce mot), avec suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 65.