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VIRULENT, -ENTE, adj.
A. − MÉD., vieilli
1. Qui est causé par un virus. Synon. contagieux, infectieux.Maladie virulente (Rob. 1985).
2. Qui contient un germe pathogène. Bave, humeur virulente. L'ingestion de lait souillé et virulent (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 336).
B. − BIOL. Qui offre un certain degré de virulence. Germe virulent. Pour lui [Carrel], seuls les macrophages sont virulents dans le sarcome de Rous (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 154).
C. −
1. Qui produit un effet nocif. P. métaph. De tous les poisons capables de vicier un témoignage, le plus virulent est l'imposture (M. Bloch, Apol. pour hist., 1944, p. 41).
2. Au fig. [En parlant d'une pers., de son attitude, de ses propos] Plein d'agressivité, de vivacité, de vigueur. Il avait (...) cette éloquence virulente des prophètes de sa race qui furent presque tous des pamphlétaires lyriques (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 247).Les groupes de pression arrivent à rendre les divergences plus rigides et virulentes, à multiplier les points de tension (Meynaud, Groupes pression en Fr., 1958, p. 347).
REM.
Virulemment, adv.D'une manière virulente, à la fois violente, agressive et intense. Synon. violemment.Toutes allégories ou images peinturlurées de rouge et de noir, dessinées (...) avec une imagination bizarre (...), croquées et virulemment sanguinées par l'enfant fou d'un bourgeois de la rue Saint-Denis (Goncourt, Journal, 1856, p. 285).
Prononc. et Orth.:[viʀylɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1370 « infectieux, contagieux » (Gui de Chauliac, Chirurgie ds Sigurs, p. 79); 1478 (Le Guidon en françois, foP 3 rob: ulcere virulente); b) 1866 « qui a un certain degré de virulence » (A. Chauveau, Production exp. de la vaccine naturelle... ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 62, p. 1119: germe virulent); 1880 (Pasteur, Sur les maladies virulentes, ibid., t. 90, p. 244: un virus très virulent); 2. a) ca 1535 fig. « celui qui répand le venin de l'erreur » (La Deploration de la Cité de Genefve ds Anc. Poés. fr., t. 4, p. 98: Et son complice Viret, le virulent), attest. isolée; b) 1751 « violent, mordant (en parlant d'une personne) » (Prévost, Lettres anglaises, 21 mai, éd. 1784, t. 4, p. 164: une autre lettre de ce virulent petit démon [Miss Howe]); c) 1751 « plein d'âpreté, de violence » (Id., ibid., 6 juin, p. 414: les virulentes lettres de Miss Howe); 1768 (Voltaire, L'Homme aux quarante écus, p. 90: dispute bien acariâtre, bien virulente). Empr. au b. lat.virulentus « venimeux (en parlant d'un serpent) » et au fig. « corrosif, virulent (en parlant d'un discours) » dér. de virus (virus*). Au sens 2 b et c, prob. empr. à l'angl. virulent, att. dans ces sens dep. le déb. du xviies. (NED). Fréq. abs. littér.: 63. Bbg. Gohin 1903, p. 366.