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VILLOSITÉ, subst. fém.
A. − Qualité de ce/celui qui est velu, recouvert de poils; p. méton., poil.
1. [À propos d'un animé] Synon. pilosité.Patte d'araignée (...) purgée de quelques villosités (Michelet, Insecte, 1857, p. 113).Ce grand pithèque [l'orang], non caudé, c'est un homme, sauf le mutisme et la villosité (Pommier, Athéisme, 1857, p. 25).
P. métaph. Ses grègues demi-larges laissaient voir la trame et la chaîne d'une étoffe aussi claire qu'un canevas à broder, et il eût été impossible de savoir si elles avaient été en drap, en ratine ou en serge. Toute villosité avait disparu dès longtemps de ces culottes chauves (Gautier, Fracasse, 1863, p. 12).
2. BOT. Aspect velu ou velouté d'une plante, d'une tige. Le bourgeonnement, dont les caractères de villosité et de coloration sont utilisés avec succès (...) pour identifier les divers cépages (Levadoux, Vigne, 1961, p. 14).
B. − ANAT., PATHOL. Petite saillie filiforme tapissant l'intérieur d'une muqueuse ou d'une séreuse et lui donnant une apparence velue; état d'une surface présentant de telles saillies.
1. ANAT. Villosité arachnoïdienne, choroïdienne, synoviale. Une synoviale riche en villosités revêt la face articulaire du manchon capsulaire (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p. 129).Chacune des villosités intestinales contient, en plus du réseau de capillaires sanguins, un capillaire lymphatique (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 118).V. brachélytre ex.
EMBRYOL. Arborisation plus ou moins ramifiée du chorion ovulaire qui donnera le futur placenta. Villosité choriale, placentaire. Les fœtus sont enveloppés dans une membrane garnie de villosités qui unissent, durant la vie intra-utérine, le fœtus à la matrice de sa mère, elle-même garnie de villosités qui s'enchevêtrent avec celles du fœtus (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 120).
2. PATHOL. Villosité d'une tumeur. On est en présence d'une villosité plus ou moins saillante, ferme, à surface irrégulière, bourgeonnante ou ulcérée, saignant facilement (Quillet Méd.1965, p. 312).
Prononc. et Orth.: [vil(l)ozite]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1775 « état d'une surface villeuse » (R. B. Sabatier, Traité compl. d'anat., t. 2, p. 267); 2. 1805 anat. « groupe de poils à la surface de certaines membranes » (Cuvier, Anat. comp., t. 3, p. 484). Dér. sav. de villeux*; suff. -ité* (-té*). Fréq. abs. littér.: 24.