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VENTAIL, -AUX, subst. masc.
A. − HIST. DU COST. Partie inférieure du heaume, de la visière du casque clos, qui était percée de trous pour permettre la respiration. [Dans un cont. métaph.] Dans l'aventure, à chaque coup reçu, j'ai perfectionné le fer (...), et maintenant, ventail baissé, je charge (La Varende, Homme aux gants, 1943, p. 300).
B. − BÂT. [Var. graph. anc. de vantail (v. ce mot A)] Porte à deux ventaux en chêne garnis de clous disposés en quinconces (Balzac, Rech. absolu, 1834, p. 118).
REM.
Ventaille, subst. fém.,hist. du cost., var. anc. de ventail (supra A).Par la ventaille relevée de leur casque, les cavaliers montraient des visages ruisselants de sueur (Druon, Loi mâles, 1957, p. 153).
Prononc. et Orth.: [vɑ ̃taj], plur. [-o]. Homon. venteau. Barbeau-Rodhe 1930 [-ɑ:j]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1314 ventail « partie de la visière des casques clos par où passait l'air » (Compte de Robert d'Artois ds Gay t. 2). Dér. de venter*; suff. -ail*; cf. l'a. fr. ventaille (dep. ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 3449). Pour ventail au sens de « vanne, écluse », v. vantail.