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VARIQUEUX, -EUSE, adj.
A. − PATHOLOGIE
1. Qui a rapport, qui est dû aux varices. Ulcère variqueux; affection, hémorragie variqueuse. La blessure de l'artère humérale est toujours un accident grave; car elle peut donner naissance, soit à un anévrisme variqueux, soit à un anévrisme faux consécutif (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 24).Aussi bien n'aimai-je Madeleine jamais davantage, que vieillie, voûtée, souffrant de plaies variqueuses aux jambes qu'elle me permettait de panser (Gide, Et nunc manet, 1951, p. 1141).
2. Qui présente des varices. Jambes variqueuses. Le jeune Philippe Sichel racontait ce soir qu'il avait disséqué le matin une jambe de frotteur, − la jambe sur laquelle il posait, − dont toutes les veines étaient variqueuses, et avec des varices comme jamais on n'en avait vu (Goncourt, Journal, 1893, p. 420).
B. − CONCHYLIOL. Coquille variqueuse. ,,Coquille, qui a extérieurement des renflements assez semblables aux varices`` (Ac. 1835-1935).
REM.
Varicosité, subst. fém.,pathol. Formation variqueuse superficielle de petite dimension. Rénégault palpe la région, distendue, sillonnée de petites varicosités bleues (H. Bazin, Lève-toi, 1952, p. 136).
Prononc. et Orth.: [vaʀikø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 varicoux « affecté de varices » (Guy de Chauliac, Grande Chirurgie ds Sigurs, p. 78); 1520 variscose (Jehan Falcon, Le Guidon en françois, fo220, ibid., p. 422); 1549 ulcere variqueuse (Tagault, Inst. chir., p. 438, ibid.); 2. 1835 coquille variqueuse (Ac.). Empr. au lat.varicosus « qui a des varices, variqueux ». Bbg. Quem. DDL t. 9 (s.v. varicosité).