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VANNERIE, subst. fém.
A. − ARTISANAT
1. Art de tresser des matières végétales flexibles comme l'osier, le roseau, le rotin, le raphia pour fabriquer divers objets, tels que paniers, articles de ménage, malles et petits meubles. Il avait complètement mis de côté la vannerie; parfois quand il s'ennuyait par trop, il se promettait de tresser, pour le prochain marché, une douzaine de corbeilles (Zola, Fortune Rougon, 1871, p. 123).Les Osiers, utilisés en vannerie, sont des Saules (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 334).
2. P. méton.
a) Fibres végétales tressées selon l'art et la manière des vanniers. Fauteuil, corbeille de/en vannerie. À côté, monte sur son haut pied un grand panier en vannerie, orné de nœuds et de rubans violets (Goncourt, Journal, 1874, p. 1016).Le fond [de la nacelle d'un ballon] est formé d'un cadre en barres de châtaignier et d'un treillis d'osier; les parois sont en vannerie d'osier et de rotin (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., t. 2, 1890, p. 338).
b) Ensemble ou chacun des produits ainsi confectionnés. Vendre de la vannerie; vannerie artistique, fine, de luxe, de fantaisie; grosse vannerie. Je vis une femme propre, bien vêtue, allaitant un gros enfant rose et blanc au milieu d'ouvriers tous gais, chantant, façonnant avec activité leurs vanneries (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 39).Deux fillettes (...) s'approchèrent pour offrir de la vannerie fabriquée avec des joncs et des herbes d'étang (A. Daudet, Pte paroisse, 1895, p. 234).
B. − P. anal., ARCHIT., DÉCOR. Motif d'architecture ou d'ornementation représentant des brins d'osier entrelacés à la manière d'un article de vannerie. Chapiteau en vannerie. En appos. L'Anglais George Wood y fonda une fabrique [de céramique] en l'an IV (1797), où il imita le décor vannerie du Pont-aux-Choux (G. Fontaine, Céram. fr., 1965, p. 89).Blazer, boutons en or guilloché vannerie (Vogue, déc. 1966, p. 151, col. 2).
Prononc. et Orth.: [vanʀi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. xives. [date ms.] Vanerie ici, nom de la rue où s'exerce l'activité de fabrication d'objets d'osier tressé (Guillot de Paris, Dit des rues de Paris, 519, ms. Bibl. nat. fr. 24432 ds E. Barbazan, Fabliaux et contes, t. 2, p. 273); 1642 Vannerie « lieu où l'on fabrique des objets en osier tressé » (Oudin Fr.-Ital.); 1680 (Rich.: Vannerie s.f. Ouvrage et marchandise de vanier); 1690 (Fur.: Vannerie s.f. Mestier de celui qui fait divers vaisseaux d'osier). Dér. de vannier* par substitution du suff. -erie* à -ier*. Fréq. abs. littér.: 17.