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VAMPIRISME, subst. masc.
A. − Vieux
1. Croyance aux vampires. (Dict. xixeet xxes.).
2. Ensemble des traits caractérisant les vampires; état de vampire. Les signes du vampirisme sont: la conservation d'un cadavre (...) la fluidité du sang, la souplesse des membres (Mérimée, Guzla, 1827, p. 223).Ce sommeil de plomb est l'une des phases connues de cet état encore mal observé du vampirisme (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 15).
3. Ensemble de faits, de cruautés attribués aux vampires. Si l'un prétend justifier la sodomie, un autre justifiera l'onanisme, le vampirisme, le viol des enfants, l'anthropophagie (Claudel, Corresp. [avec Gide], 1914, p. 220).
B. − Au fig. Avidité de gain, exploitation féroce. Vampirisme des usuriers. De nombreux cas de vampirisme sont signalés par de malheureux fournisseurs, aux quatre coins de l'hexagone (WellhoffComm.1977).
C. − PSYCH. [Corresp. à vampire I C 2] Maladie mentale qui caractérise le vampire; en partic., ,,forme de sadisme majeur dans laquelle le sujet saigne sa victime ou l'étrangle avant de la violer`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
Prononc.: [vɑ ̃piʀism̭]. Étymol. et Hist. 1. 1738 « ensemble des traits caractérisant les vampires » (D'Argens, Lettres juives, t. 4, p. 150); 2. 1771 « croyance aux vampires » (Trév.); 3. 1801 au fig. « âpre avidité des personnes qui s'enrichissent aux dépens d'autrui » (Mercier Néol. t. 2, p. 307); 4. 1856 « maladie mentale qui caractérise le vampire » (Baudel., Hist. extr., p. XVIII). Dér. de vampire*; suff. -isme*.