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VALLONNER, verbe
A. − Emploi trans.
1. Creuser en formant un vallon, couper de vallons. L'action des eaux a vallonné le pays (Lar. 19e).
2. Empl. pronom.
a) Présenter une succession de buttes et de vallons. Derrière ces sombres barres se vallonnaient d'autres pâturages (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 260).
b) P. ext. Présenter de petites ondulations de terrain. Juliette, sans quitter sa chaise longue, peut voir la pelouse se vallonner jusqu'à la pièce d'eau (Gide, Porte étr., 1909, p. 581).
B. − Empl. intrans., rare. Présenter des ondulations. Les masses d'arbres vallonnaient au loin (Noailles, Nouv. espér., 1903, p. 281).
Prononc.: [valɔne], (il) vallonne [-lɔn]. Étymol. et Hist. 1845 vallonné (d'apr. Rob. 1985); 1. a) 1867 hortic. vallonné « où l'on a pratiqué des vallonnements » pelouses vallonnées (André ds Monit. univ., 7 juin, p. 699, 6ecol. ds Littré); 1877 (Flaub., Cœur simple, p. 21: terrains vallonnés comme la pelouse d'un parc); b) 1872 vallonner « pratiquer des vallonnements » (Littré); 2. 1871 p. anal. « creusé de rides » figure triste, vallonnée (Legouvé in Journ. offic., 27 avr., p. 4178, 3ecol., ibid.); 3. 1873 réfl. « (d'un terrain) être creusé de vallons » (Berger ds Journ. des Débats, 3 juill., 3ep., 5ecol. ds Littré Suppl.); cf. 1877 (supra 1 a); 1909 réfl. (Gide, loc. cit.). Dér. de vallon*; dés. -er.