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ULSTER, subst. masc.
Vx. ,,Pardessus d'hiver très long et ressemblant à une robe de chambre`` (Leloir 1961). Ils étaient trois, vêtus d'ulsters garnis de martre (Cros, Coffret santal, 1873, p. 116).Rouletabille entrait dans ma chambre. Il était vêtu d'un complet à carreaux en drap anglais, avait un ulster sur le bras, une casquette sur la tête et un sac à la main (G. Leroux, Myst. ch. jaune, 1907, p. 123).
P. métaph. Là-bas, l'Hiver tousse et grelotte En son ulster de neige ouaté (Laforgue, Poés., 1887, p. 205).
REM.
Ulster-coat, subst. masc.Pardessus. Son squelette disparaissait des talons à l'occiput sous un « ulster-coat » à grands carreaux, et dans sa main il serrait la poignée d'un sac de voyage en cuir verni (Verne, 500 millions, 1879, p. 8).
Prononc.: [œlstε:ʀ], [yls-]. Littré, Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 [y-]. Mart. Comment. prononce 1913, p. 126, note [y], en progrès par rapport à [œ], ds ulster, tilbury, humour, nurse, voire trust. Étymol. et Hist. 1873 (Cros, loc. cit.). Mot angl. (att. en 1878 ds NED), d'abord empl. dans les expr. Ulster coat ou overcoat, formées de Ulster, alors province d'Irlande, de (over)coat « par-dessus », noms donnés à une mode de manteau d'hiver introduite en Grande-Bretagne en 1867 par J. G. M'Gee et Co de Belfast (Rey-Gagnon Anglic. 1981). Ulster coat est att. en fr. (1879, Verne, loc. cit.). Bbg. Bonn. 1920, p. 163.