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TUILEUR, subst. masc.
FR.-MAÇONN.. Officier d'une loge chargé autrefois de tuiler un étranger à son entrée dans le temple; de nos jours, frère chargé de préparer les candidats et de veiller symboliquement à la porte du temple. Quand nous nous présentons en visiteurs, les experts refusent l'entrée... Le tuileur déclare qu'il pleut dans le Temple (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 47).
En appos. avec valeur d'adj. Le frère tuileur des Philadelphes était un farouche mangeur de prêtres qui ne cessait de tonner contre la calotte (France1907).P. plaisant. Je vis entrer un petit homme gras, frais, joufflu, trapu, guilleret, qui vint rôder dans la cuisine (...), leva le couvercle d'une casserole, et disparut. « Bon, dis-je en moi-même, voilà le frère tuileur qui vient me reconnaître! » (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 377).
Prononc.: [tɥilœ:ʀ]. Étymol. et Hist. A. 1611 synon. de tuilier (Cotgr.). B. 1805 « celui qui dans la franc-maçonnerie a pour fonction de recevoir les visiteurs » (Laurens Fr.-maç.); 1825 empl. adj. frère tuileur (Brillat-Sav., loc. cit.). A dér. de tuile*; suff. -eur2*. B dér. de tuiler*, suff. -eur2*; cf. angl. tyler (1742 in Hone, Every-day BK, II, 525 ds NED, s.v. tiler2).