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TRAPPISTINE, subst. fém.
A. − RELIG. CATH. Moniale cloîtrée rattachée à l'ordre de la Trappe. Couvent de trappistines. Je me suis égarée par l'abus de la volonté; n'est-ce pas la preuve que ma vocation est d'ensevelir cette volonté sous la bure de la carmélite ou de la trappistine? (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 179).Nous n'avons pas parlé des Trappistines ou « Cisterciennes de la Stricte Observance »; mais leur vie est presque exactement la même que celle des Trappistes, plus stricte sur certains points comme la clôture, un peu plus large pour le sommeil par exemple (Vocation cistercienne, La Trappe et son Mystère, Timadeuc, Abbaye de Notre-Dame, 1957, p. 50).
B. − Liqueur vert-jaune fabriquée avec de l'armagnac et diverses herbes aromatiques par les trappistes. [Les monastères] vendaient des recettes ou fabriquaient eux-mêmes: l'ordre de Cîteaux, du chocolat, de la trappistine, de la semouline et de l'alcoolature d'arnica (Huysmans, À rebours, 1884, p. 286).
Prononc. et Orth.: [tʀapistin]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1844 « religieuse de l'ordre de la Trappe » (Chateaubr., Rancé, p. 150); 2. 1866 « liqueur fabriquée par les trappistes » (Pommier, Paris, p. 417). Dér. de trappiste*; suff. -ine (-in*).